Comment bien penser votre cuisine par zones d’activité : cuisson, lavage, stockage

Avant de vous lancer dans votre plan de cuisine, révisez d’abord vos maths ! Au-delà du tracé et des mesures de surface, la cuisine se pense d’abord dans son sens de circulation et son activité. Zone de cuisson, zone de lavage et zone de stockage, découvrez ici comment vous vivez (dans) votre cuisine pour mieux la concevoir.

La cuisine, on le sait, est devenu un lieu de vie privilégié pour préparer les repas, les partager ou les prendre seul sur le pouce. C’est aussi un espace de travail que l’on décline de multiples façons. Mais n’en déplaise à nos nouveaux modes de vie, la cuisine se conçoit depuis la nuit des temps (ou presque) de façon géométrique. Le triangle est la forme retenue. Nul besoin de maîtriser le théorème de Pythagore pour en esquisser les contours. Une cuisine optimisée est une cuisine où l’on circule bien, au sein de trois zones réparties équitablement.

  • La zone de stockage est celle, comme son nom l’indique, où l’on stocke. Placard, cellier ou garde-manger pour les denrées non périssables, réfrigérateur et congélateur pour les denrées fraîches et très fraîches. Cette zone, quand elle est bien conçue, permet de gagner du temps pour ranger les courses et préparer les repas.
  • La zone de cuisson est l’espace où ça chauffe. Plaques de cuisson, four et micro-onde constituent les principaux équipements de ce pôle. En toute logique, les casseroles, poêles, woks et autres cocottes doivent être rapidement accessibles.
  • La zone de lavage constitue le point d’eau, là où l’évier et le lave-vaisselle se chargent des assiettes sales. On pensera donc à mettre la poubelle à proximité, pour limiter les allers-retours au moment de débarrasser la table !

Deux zones viennent maintenant s’ajouter au triangle d’activité d’une cuisine : une zone de préparation et une zone de rangement. Le plan de travail devient un élément central, d’autant plus quand on cuisine à plusieurs. Sous celui-ci, des placards viennent se glisser pour ranger les poêles et casseroles, ainsi que le petit électroménager. Avec cinq angles, le triangle devient donc – révisez vos classiques – un pentagone prêt à livrer tous ses secrets.

La cuisine, c’est une question de chiffres mais aussi de lettres… Nous allons voir maintenant les différentes dispositions en G, en U, en L et en I.

La cuisine en G offre des possibilités d’aménagements variés. Le G multiplie les espaces de travail et permet de raccourcir les distances entre les trois zones. Avec un aménagement en U, le triangle isocèle est parfait. Les différentes zones sont à équidistance. C’est presque l’idéal en matière d’agencement. La cuisine en L est une configuration classique qu’on retrouve assez fréquemment. Le triangle a son hypoténuse plus grande, ce qui engendre plus de déplacement. Un îlot permet de rétrécir le triangle tout en ajoutant des surfaces de préparation. Enfin, on trouve la cuisine en I, qui se décline en simple I, en double I ou en I avec îlot. Pour le simple I, on positionne la zone de cuisson au centre et on laisse des espaces de plan de travail entre les différents pôles.

Pour votre future cuisine, pensez à votre triangle et à votre type d’implantation GULI. Chez Bohèm Cuisine, votre conseiller vous aide à optimiser votre isocèle et votre choix de lettre. Souriez, votre intérieur prend vie !